La comédie parisienne au château
Ceci nous amène tout naturellement à parler de la belle fête que la belle-sœur du vicomte Bresson, dont le séjour à Bruxelles, lorsqu’il a été deuxième secrétaire a laissé au monde belge des regrets si positifs, a donnée il y a quelques jours dans son château de Folembray. Mme la baronne de Poilly dont l’hospitalité parisienne est des plus gracieuses, a suivi la mode boudeuse de cette année et attiré ses amis dans son beau château pour y voir jouer la Surprise de l’amour, de M. Poise, qu’elle a chantée elle-même avec Mlle G. Bachelin et M le comte de Brigode. L’entrain endiablé du piano qui présidait à l’orchestre et que tenait M. Perruzzi, a soutenu les artistes amateurs dans une lutte dont ils se sont tirés à merveille. Parmi la petite Troupe d’exécutants qui complétaient les efforts de M. Perruzzi, M. Sighiçelli n’avait pas dédaigné de tenir l’un des violons.
Abel d’Avrecour, La Comédie, le 1er janvier 1879