Après 1918
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Histoire
En ce même mois d’octobre 1929, le déblaiements des décombres de l’église détruite était achevé, et les travaux de reconstruction commençait. Le nouvel édifice est bâti sur l’emplacement de l’ancien, et le grand portail se substitue à celui qui soutenait le clocher carré de 1772.
L’architecture est une variante de style roman, les ouvertures des murs latéraux étant hautes et larges.
L’église comprendra une grande nef, deux basses nefs, un transept dont la croisée formera cœur, un sanctuaire pentagonal, deux chapelles latérales dont le prolongement respectif des basses nefs, un grand portail, un petit portail latéral au fond du bras droit du transept, un clocher carré terminé en toit de pigeonnier sur la croisée du transept, une sacristie adjacente à la chapelle latérale gauche, une tribune au grand portail.
L’appareil de construction est, en général, de pierres calcaires provenant de la carrière locale du "Coupet", appartenant à l’État et exploitée par les Verreries.
Toutefois pour les pignons des façades et les parties moulurées, on utilise les belles pierres dures de Hautefontaine de la région de Vassens et, pour les appuis et les rampants, la pierre de la savonnière (même région). Ces deux dernières qualités de matériaux représentent enviorn 300 mètres cubes.
Le carrelage est en grès de couleur.
Le devis atteint le chiffre de 982.000 francs, mais avec l’installation électrique, les peintures et le bâti de support des cloches, le montant total des travaux s’élèvera à un million de francs environ.
A ce dernier total, il convient d’ajouter une somme de 100.000 francs pour le mobilier, les autels, la chaire et le complément de sonneries. Cette somme étant insuffisante chacun concourt à meubler l’église. Le Comte de Brigode donne le maître-autel en pierre, création du sculpteur Croix-Marie.
Les vitraux pour lesquels aucun crédits n’était prévu sont souscrits par diverses familles et seront l’œuvre du maître verrier Raphaël Lardeur.
Deux organismes participent à la reconstruction de l’église. En premier lieu, la Société Coopérative des Eglies dévastées et, ensuite, la société coopérative locale de reconstruction. La première liquide les dépenses engagées, et la seconde est chargée de la construction de l’église, par les soins et sous la direction de son architecte, M. Albert Perron, aidé par son adjoint, M. Blanfos.
Les dimensions de la nouvelle église sont : longueur (35 mètres), largeur (15 mètres 50), transept (26 mètres), hauteur total (33 mètres), hauteur de l’église (23 mètres), hauteur du clocher (10 mètres).
© Jules Bouzard, Histoire complémentaire de Folembray, 1931, pp.152-156