On assure, à Chauny, que la verrerie de Folembray, qui avait dû renvoyer une vingtaine d’ouvriers, se voit obligée d’éteindre deux fours qui cesseront de fonctionner le 1" avril. Ces mesures, que l’administration de l’usine ne prend qu’à la dernière extrémité, sont motivées par le manque de travail qui résulte de l’encombrement des cours. L’écoulement des marchandises fabriquées est à peu près nul en ce moment. Cette crise est d’autant plus sensible dans le pays que, jusqu’à ce jour, la besogne n’avait jamais fait défaut à la verrerie de Folembray, qui était, pour cette raison, appelée la Providence des ouvriers.

Le Journal du Midi, le 13 avril 1878