La question des verriers
On nous écris de Folembray que nos-délégués verriers de Fourmies se sont présentés au maire de Folembray, qui est un soigneur et mai ire du pays en même temps que de la verrerie, c’est un M. De
Ce fut l’adjoint, qui.... reçut très-mal les ouvriers qui s étaient dérangés pour obtenir le récépissé d’une déposition de statuts tendant à la formation d’une Chambre syndicale des verriers à Folembray. M. Damoux tel est le nom de l’étrange officier municipal a refusé le récépissé disant qu’il ne voulait pas de chambre syndicale dans sa commune.
Un délégué très énergique a ramené cet intolérant Monsieur au respect de la loi en lui disant qu’il le ferait amener à la Mairie par les gendarmes. En effet les délégués allèrent immédiatement à Laon requérir l’intervention du Procureur de la RJublique qui va agir. Nous verrons bien à qui restera dernier mot.
La Défense des travailleurs, le 10 octobre 1891