Jusqu’au x° siècle, on désignait Foîembray sous le nom de Follanoebrayus, Follanoebrayum, Follembrayum ; on trouve ensuite Folembraiet 1089, Foidembraie, 1158, Follembrae, Folembrai, Foulembray et Folambray jusqu’au xviesiècle ; jusqu’en 1830, on écrit Follembray, et maintenant Folembray, orthographe qui se rapproche le plus de l’étymologie.
La population de Folembray était de 100 feux en 1270 ; en 1760 elle était de 450 habitants, en 1818 de 493, en 1856 de 1,084 ; le recensement de 1872 la porte à 1,481 habitants qui se répartissent ainsi : garçons, 366, hommes mariés, 344, veufs, 27 ; filles, 307, femmes mariées, 346, veuves, 91. La population qui compte 448 chefs de famille employés à l’industrie, 22 à l’agriculture et 25 au commerce, emploie 46 chevaux, 1 mulet,
5 ânes et possède 76 vaches ou veaux, 15 porcs, 44 chèvres, 59 chiens, et 1,202 poules, poulets, canards, etc.

Son terroir ne contient que 884 hectares, dont 130 hectares environ en terres labourables, 59 en prés, 597 en bois, 52 en vergers, jardins et plantations diverses, 6 en étangs, et 14 en vignes. La culture de la vigne y fut pratiquée sur une assez grande échelle, jusqu’au commencement de ce siècle ; une colline merveilleusement exposée et qui s’avance comme un promontoire entre Folembray et Verneuil, s’appelle maintenant encore le Vignoir. On sait que les vins de nos environs étaient jadis très-renommés.

© Abbé Vernier, Histoire de Folembray, 1872, pp.12-13