Les routes désastreuses
Je vous signale la route nationale n° 37, et son mauvais état, notamment de Folembray à Chauny, où elle devient impraticable.
Je crois que le département de l’Aisne est un des premiers départements de France au point de vue du nombre des véhicules automobiles ; donc, je ne vois pas pourquoi nous sommes aussi mal lotis en routes (surtout avec les centimes additionnels qu’on nous a récemment donnés en surtaxe).
Nous ne comprenons pas que nos routes, industrielles et commerçantes, soient aussi mal soignées alors que les routes qui mènent aux villes d’eaux ou aux centres touristiques sont transformées en boulevards.
S’il vous est possible de faire quelque chose pour améliorer l’état de nos routes faites-le, nous vous en serons reconnaissants.
« Auto-Magazine » conclut en affirmant qu’il va se mettre de suite en rapport avec l’Ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées du Département de l’Aisne.
Nous souhaitons bonne chance à notre confrère Parisien, mais il est à craindre que son temps et son encre ne soient perdus. M. Noël, comme le bonhomme du même nom vit dans les sphères éthérées.
Les cailloux, les routes, l’état désastreux de nos chemins ne l’intéresse que de loin, très loin... puisqu’il vit au ciel !
Le Grand Écho de l’Aisne, le 7 mars 1928