Les événements de la guerre
Dans la journée du samedi 21 mars, nos troupes ont rejeté l’ennemi à un kilomètre au nord de Grand-Séraucourt et de Gibcrcourt. Elles se sont emparées de la rive ouest de l’Oise depuis les faubourgs de La Fère jusqu’au nord de Vendeuil ; deux forts a cabrés de la défense de La Fère tombent entre nos mains. Au sud de l’Oise, nous progressons aussi sérieusement sur la rive est de l’Ailette.
Nos braves soldats continuent leurs mouvements offensifs le lendemain et rejettent l’ennemi de l’importante
position Castres-Essigny-le-Grand ; ils pénètrent aussi dans la liasse forêt de Coucy et atteignent les abords de Folembray et de Coucy-le-Chnteau. Toutes les contre-attaques allemandes sont complètement décimées.
Le 2 mars, de nouveaux et importants progrès sont encore réalisés dans la basse forêt de Coucy. Malgré les difficultés du terrain et la vive résistance de l’ennemi, nos troupes occupent Folembray et La Feuillée. Au nord de Soissons, nous progressons également dans la direction de Vregny. De leur côté, nos alliés britanniques enlèvent, au nord de la route de Bapaume à Cambrai, le village de Lagnicourt. Mardi dernier, nos soldats ont poursuivi leur avance. Toute la basse forêt de Coucv, ainsi que les villages de Petit-Barisis, Coucy-le-Château, Coucy-la-Ville, Verneuil, sont tombés entre leurs mains. Nos éléments avancés atteignent en plusieurs points les lisières ouest de la forêt de Saint-Gobain et de la haute forêt de Coucy. Au nord de
Soissons, de sérieux progrès ont été réalisés au nord de Neuville-sur-Margival et au nord-est de Leuilly. Le même jour, la cavalerie anglaise chasse l’ennemi des villages de Longuavesnes, Lieramont-et Ecquancourt.
Dans son ensemble, la situation reste sensiblement la même le 28 mars.
L’Économiste européen, le 30 mars 1917